Des chercheurs japonais affirment qu’ils ont découvert de gigantesques réserves de terres dans des boues couvrant le fond de l’océan Pacifique. La Chine contrôle 90 % du commerce mondial de ces substances métalliques nécessaires à la fabrication d’iPad, d’éoliennes ou d’écrans plats.
Aplus de 3.000 mètres au fond de l’océan Pacifique, des scientifiques japonais ont fait une découverte qui pourrait potentiellement bouleverser le marché mondial des terres rares, aujour-d’hui contrôlé à plus de 90 % par la Chine. Hier, Yasuhiro Kato, un chercheur de l’université de Tokyo, a confirmé pour la première fois, dans une étude publiée par le journal « Nature Geoscience », que son équipe d’experts avait réussi à identifier l’an dernier dans des boues prélevées au fond de l’océan Pacifique de gigantesques quantités de gadolinium, lutetium, terbium et autre dysprosium, qui sont des éléments clefs de la production d’écrans plats, d’iPad, de voitures hybrides ou d’éoliennes.
Après avoir multiplié les analyses sur 78 sites, situés entre 3.000 et 6.000 mètres de profondeur dans des eaux internationales autour d’Hawaii et à l’est de Tahiti, les chercheurs japonais estiment que le sous-sol du Pacifique contiendrait potentiellement des réserves de terres rares 1.000 fois