Les Kadhafi, portraits de famille

» Posted on 22 février 2011 in C'était de la science-fiction, Société

Europe 1.fr – Par Gabriel Vedrenne

Footeux, scarface libyen ou encore peintre : la progéniture du colonel est une famille à part.

Une tente pour ses déplacements officiels, des gardes du corps composés d’“amazones“, une infirmière personnelle ukrainienne, un soutien financier aux terroristes pendant les années 80, etc. Mouammar Kadhafi est connu pour ses excentricités. Mais son aura n’a pourtant pas pu éclipser les déboires de ses enfants, tant ces derniers ont, eux aussi, multiplié les frasques.

Mohamed, Seif al-Islam, Saadi, Moatessem, Hannibal, Aicha, Seif al-Arab, Khamis, Hannah : officiellement, le colonel a eu huit enfants légitimes et en a adopté un neuvième. Passage en revue de cinq descendants qui sortent du lot.

Mohamed, le fils prodige multi-président. A la tête de l’organisme libyen des télécommunications, l’aîné a multiplié les présidences de nombreuses associations et fédérations. Président du comité olympique libyen, il dirige également l’association méditerranéenne des échecs et le club de football de l’Al-Ahli Tripoli. Mais cet activisme ne semble pas avoir séduit son père, qui lui préférerait le cadet, Seif al-Islam.

Seif al-Islam, le diplomate arty. “Peintre à ses heures, il expose à Berlin, Tokyo, Montréal et Paris, mais a tendance à solliciter un peu trop pesamment le sponsoring des entreprises qui commercent avec son pays“, rapporte Christophe Bolstanski dans un portrait familial publié dans Libération .

Mais Seif al-Islam a depuis rangé ses pinceaux et est considéré comme le candidat le plus sérieux pour succéder à son père. Président de lafondation Khadafi, il s’occupe de la nouvelle diplomatie de la Libye, qui a délaissé le financement terroriste pour passer à l’humanitaire.

Seule excentricité connue de ce fils prodige : il possèdait un tigre, qu’il a élevé dans sa propriété de Tripoli. Il s’était par ailleurs lié d’amitié avec le dirigeant d’extrême droite disparu, Jörg Haider, lors de ses études en Autriche.

Al Saïdi, le footeux repenti. Le troisième fils du colonel a toujours rêvé de devenir footballeur et il l’a fait. Actionnaire de la Juventus à hauteur de 7,5%, le milieu de la sélection nationale intègre en 2003 dans des conditions obscures le club de

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